Quand l’univers peint sur les murs : sororité, ménopause et synchronicités
Il y a des moments dans la vie où tout s’aligne.
Le corps, le coeur, l’intuition… et même les murs que l’on croise sur son chemin. Des instants suspendus, comme des clins d’oeil du vivant. C’est ce que j’ai vécu à Ibiza, lors d’un séjour de (trans)formation. Une parenthèse vibrante où ma ménopause, la sororité et l’art se sont rejoints dans un même message.
Une soif de transformation qui ne s'arrête jamais
Je me suis formée toute ma vie : assistante sociale, naturopathe, nutrithérapeute, practicienne en énergétique, biographie hospitalière… Et pourtant, je continue. Parce que chaque étape de vie appelle sa propre mue.
En janvier dernier, j’ai entamé une formation en décodage biologique avec David Deneyer. Une plongée en soi, dans les mémoires enfouies, les blessures transgénérationnelles, les noeuds du passé. En mars, cette formation s’est prolongée par une retraite à Ibiza, Nueva Vida, animée par David et son épouse Bérénice Castelyn (Luminescences).
Trois jours hors du temps, à écouter ce que mon corps et tout mon être avaient à dire. Trois jours pour accueillir le saut quantique qui s’annonçait.
Une fresque, un choc, un miroir
Après la retraite, j’ai choisi de rester quelques jours de plus à Portinatx, pour intégrer. Respirer. Laisser infuser.
Et c’est là que l’univers m’a tendu un miroir.
À seulement 300 mètres de notre logement, au détour d’un mur blanc… une fresque. Signée Maria Julve, pharmacienne et artiste. Un utérus peint de toutes les couleurs de la vie. Des formes familières, un style vibrant. Et cette phrase inscrite en anglais : « Menopause, time for reinvention ».
Ce symbole, ces teintes, cette phrase… tout résonnait. L’utérus rappelait celui en couverture de mon livre. Et la phrase traduisait exactement son message. Une synchronicité criante, une évidence.
Rencontre entre deux femmes, deux univers, une même énergie
On ne parle pas la même langue : elle, espagnol et moi français. Nos univers professionnels pourraient s’opposer : elle est pharmacienne, je suis naturopathe. Malgré cela, nous parlons le même langage, celui d’une ménopause réinventée, décomplexée et surtout pleinement assumée.
En retour de ce cadeau, ou du destin, je lui ai offert mon livre : Le livre de la Ménopause : de la femme lunaire à la femme solaire. Il vit donc maintenant sa petite vie quelque part à Portinatx dans les mains d’une artiste pharmacienne qui écoute les femmes avec ses trois oreilles : les deux de chaque côté de la tête et la troisième, celle du coeur. Merci Maria.