THS versus Approches naturelles

Comment choisir sa voie pendant la ménopause ?

Il y a quelque chose qui me frappe chaque fois que je parle de ménopause avec une femme : la sensation d’être coincée entre deux discours qui se font la guerre.
D’un côté, celles qui jurent que sans THS, point de salut. De l’autre, celles qui affirment que tout doit être “naturel”, sans aucune aide extérieure.

Et au milieu… des femmes perdues, épuisées, qui aimeraient juste comprendre ce qui se passe dans leur corps, faire les bons choix, ne pas se sentir jugées.

Je connais bien cette pression du “camp”. Je suis métisse. J’ai grandi dans l’art de composer, de naviguer entre deux cultures, de tisser un « entre-deux » qui n’est ni trahison ni compromis. Jamais je n’ai eu besoin de renier une part de moi pour en sauver une autre.
Alors, quand j’entends qu’il faudrait choisir entre THS et naturel, ça me fait sourire : la vie est rarement aussi binaire.

Mon intention est simple : clarifier, apaiser, remettre du sens et du discernement.
Et surtout : redonner aux femmes le pouvoir de décider en conscience.

Le THS moderne : efficace, utile… mais encore jeune

Aujourd’hui, le THS n’a plus rien à voir avec les traitements massifs du début des années 2000.
Les doses sont plus faibles, les molécules sont bio-identiques, les voies d’administration plus sûres. Et les études récentes recensent les bénéfices suivants :

  • diminution des bouffées de chaleur

  • amélioration du sommeil

  • réduction de la sécheresse vaginale

  • meilleure densité osseuse

  • amélioration de la qualité de vie.

Mais — et c’est un « mais » important — nous avons encore peu de recul. Comparé à l’histoire humaine, c’est même ridicule.

Depuis Homo erectus, l’humanité a passé des centaines de milliers d’années sans vivre assez longtemps pour atteindre la ménopause. Celle-ci est un phénomène très récent à l’échelle de nos gènes. Nos corps n’ont pas encore eu le temps de « s’adapter » complètement. Et la médecine non plus.

Nous sommes encore au b.a.-ba des traitements hormonaux modernes.
Ils ont leur utilité, leur pertinence, et, dans certains cas, ils changent la vie.
Mais prétendre qu’on devrait retrouver les taux hormonaux d’une jeune femme féconde… est-ce vraiment raisonnable ?

C’est une vraie question, pas un jugement.

Les approches naturelles : la base qu’on oublie trop souvent

On a tendance à présenter le naturel comme « l’option douce ». Une sorte de plan B réservé aux femmes qui veulent “faire sans”.

C’est totalement faux.

Les approches naturelles — hygiène de vie, alimentation anti-inflammatoire, respiration, sommeil, phytothérapie, mouvement, gestion du stress, des émotions — sont le socle, pas un supplément.

Elles relèvent de ce que j’appelle la médecine préventive, celle qui travaille avec le terrain, qui prépare le corps, qui l’écoute.

La médecine classique, elle, est exceptionnelle pour l’urgence, le symptôme aigu, la réparation.
Mais elle n’est pas faite pour le suivi fin du quotidien, ni pour l’accompagnement holistique des transitions.

Et la ménopause est une transition.

Avant d’ajouter des hormones, il y a un passage incontournable : écouter le corps-médecin.

Ce corps qui te parle par la chaleur, l’irritabilité, les réveils nocturnes, les pertes d’élan, les tensions. Ces symptômes ne sont pas des ennemis. Ils sont un langage.

Bien sûr, les plantes peuvent aider, l’alimentation aussi, l’activité physique énormément, et l’introspection encore plus.

Ce n’est pas « moins ». C’est la base. Et cette base, trop souvent, on la saute.

Le vrai problème : on dégaine trop vite l’artillerie lourde

Il ne s’agit pas d’accuser. Les médecins manquent de temps. Les femmes manquent de sommeil. Tout le monde veut un soulagement rapide.

Mais mettre un THS sur un terrain inflammatoire, stressé, épuisé, c’est un peu comme poser un toit neuf sur une maison dont on n’a pas vérifié les fondations.

Ça peut tenir. Mais ça peut aussi s’effondrer.

C’est ce que je vois souvent :

  • des femmes soulagées quelques semaines,

  • puis les symptômes qui reviennent,

  • ou d’autres effets qui apparaissent,

  • ou un sentiment d’être « décalée » de soi-même.

Pas parce que le THS est mauvais. Mais parce que la base n’a pas été travaillée.

Comment choisir ?

L’arbre décisionnel qui change tout

Pour sortir de la confusion, voici l’approche que j’utilise dans mes accompagnements :

1. On commence par le terrain :
Sommeil, stress, alimentation, inflammation, activité physique, émotions.

2. On ajuste pendant 8 à 12 semaines :
Exactement la durée de mon programme Ménop’Ose E.V.E.I.L., car c’est le temps nécessaire au corps pour intégrer de nouveaux signaux.

3. On réévalue :
Les bouffées de chaleur, le sommeil, l’énergie, la libido, l’humeur, la qualité de vie, la vie professionnelle et intime…

4. Si les symptômes sont toujours sévères :
On envisage un THS, mais cette fois sur un terrain stabilisé, ce qui change tout.

5. On suit, on ajuste, on écoute.

Il n’y a plus de peur, plus de panique.
Juste des choix lucides.

E.V.E.I.L., la boussole qu’on oublie trop souvent

Dans ma méthode E.V.E.I.L., j’utilise 5 clés pour remettre les femmes au centre de leur santé :

  • Écologie du corps : inflammation, digestion, sommeil, respiration, vitalité du foie, des intestins, des surrénales, de la thyroïde.

  • Vision de la ménopause : accepter le passage, quitter le mythe de la jeunesse éternelle.

  • Émotions : mini-deuils, peurs, transitions.

  • Introspection : comprendre le sens des symptômes (décodage biologique).

  • Libido / énergie sacrée : reconnecter la puissance vitale qui circule.

Quand les cinq corps se réalignent, les symptômes diminuent — parfois radicalement — et les décisions deviennent claires, évidentes.

✦ Les orques, nos soeurs de transition

J’aime beaucoup rappeler que les orques font partie des rares espèces à vivre la ménopause. Les femelles ménopausées deviennent alors les matriarches du clan. Elles guident, protègent, transmettent les chemins, les courants, les dangers, les stratégies de survie.

Elles ne sont pas carencées. Elles sont précieuses.

Peut-être que, nous aussi, nous sommes appelées à devenir des matriarches lucides, pas des éternelles jeunes femelles fécondes. Peut-être qu’il faut arrêter de vouloir nous ramener en arrière.

Le THS, une voie possible… mais pas la première

Je ne dirais pas que le THS est “ami du naturel”. Ce serait faux. Parfois, il s’y oppose.
Il peut masquer un terrain inflammatoire, pousser à ignorer les signaux du corps, entretenir l’idée qu’il faudrait rester jeune.

Pour moi, le THS est une voie particulière, utile dans certains cas, jamais honteuse, mais jamais automatique.

Et surtout : les approches naturelles doivent rester la priorité.
C’est elles qui rendent la femme actrice de sa santé.
C’est elles qui redonnent le pouvoir.
C’est elles qui accompagnent la transformation et non le camouflage.

Conclusion — La ménopause n’est pas un problème

C’est un langage.

Un langage que ton corps parle depuis longtemps mais que tu n’avais jamais appris à écouter.
Un langage de chaleur, de nuit, de fatigue, de peau, de souffle.
Un langage de transformation.

Et comme dans mon propre métissage, ce langage n’est pas à choisir mais à composer.

La meilleure décision n’est pas la plus rapide.
Ni la plus à la mode.
Ni celle qui rassure tout le monde autour de toi.

La meilleure décision est celle qui te ramène à toi.

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